*LA POLITIQUE DES QUOTAS SUR LES PRODUITS DE GRANDES CONSOMMATION ET DE PREMIÈRE NÉCESSITÉ N’AIDE PAS À BAISSER LE COÛT DU PANIER DE LA MÉNAGÈRE, CETTE PRATIQUE EST UNE ARME BRAQUÉE SUR LE PORTE MONNAIE DU CONSOMMATEUR*
On ne peut pas être dans un Pays où les gouvernants disent travailler pour que le coût du panier de la ménagère baisse alors qu’ils tirent eux-mêmes les ficelles dans l’ombre pour que le panier de la ménagère puisse plutôt augmenter de manière à asphyxier les Camerounais et ainsi générer un soulèvement populaire.
sinon comment expliquer dans un secteur comme celui des oléagineux, au lieu de laisser vivre la saine concurrence en encourageant les producteurs à produire massivement chacun selon sa guise, on leur IMPOSENT plutôt des quotas de production qu’ils ne doivent pas dépasser.
Tenez par exemple : Comment peut-on demander à une entreprise qui a la capacité de produire 1 million de litres d’huile végétale par jour de ne produire que 8 mille bouteilles alors qu’elle doit vite rentabiliser son investissement et rembourser ses dettes aux banques ? Mais c’est bien ce qu’il se passe dans ce secteur d’activité là comme dans celui du Riz, du sucre, et bien d’autres, etc….
C’EST JUSTE INACCEPTABLE.
On ne peut pas dire que la quantité d’huile nécessaire pour le Cameroun est de 1000 bouteilles par exemple puis répartir la production de ces 1000 bouteilles aux différents producteurs du Cameroun et penser vouloir alléger le coût du panier de la ménagère.
Ce que l’on devrait faire c’est laisser libre cours aux producteurs de produire à leur guise. Cela allait entraîner une saine concurrence de manière à faire baisser le prix de la bouteille d’huile végétale qui culmine aujourd’hui les 1600 Francs CFA voir plus.
QUI SONT CES GOUVERNANTS QUI PRENNENT DES MESURES AUSSI SUICIDAIRES POUR LES CONCITOYENS ?
Qui peut passer une journée sans consommer de l’huile sous une de ses multiples formes ? (Huile de palme, beurre, savon, détergent, huile végétale, etc…)
Qui peut passer une journée sans consommer du sucre sous une de ses multiples formes?
La majorité de nos ménages consomme du riz au quotidien, comment peut-on instituer que le RIZ soit produit et importé seulement selon les quotas afin de répondre à la demande locale dont le volume est plafonné d’avance ? Avec cette façon de faire L’ON NE PEUT PAS ESPÉRER LA BAISSE DES PRIX des produits de Grande Consommation et de première nécessité.
Et cela apparaît comme une volonté manifeste de NOIRCIR le Chef de l’État par les gouvernants et surtout le MINCOMMERCE sur qui repose le secteur de la CONSOMMATION et du COMMERCE INTÉRIEUR.
IL FAUT QUE CELA S’ARRÊTE TOUT DE SUITE ET MAINTENANT.
LES SERVICES COMPÉTENTS DOIVENT PRENDRE LES CHOSES EN MAINS ET AGIR EN CONSÉQUENCES AU RISQUE DE LAISSER UN BOULEVARD OUVERT À TOUTE FORME SOULÈVEMENTS PAR LES POPULATIONS QUI NE PEUVENT PLUS SUIVRE CETTE HAUSSE CONTINUE DU COÛT DE LA VIE AU CAMEROUN.
Francis Hervé EYALLA SABA
Président Exécutif National du Réseau National des Consommateurs du Cameroun (RNC)
Roger Sonna Mfopa
Gérant de Qualité Conseils
Tel : +237 698 966 113 / +237 670 652 232